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17 juillet 2015

LE MANUSCRIT DE VOYNICH

Michał_Wojnicz_c

Wilfred Michael Voynich

 

En 1912, l'antiquaire Wilfred Michael Voynich (1865-1913) acquiert un livre renfermant de nombreux dessins ainsi qu'un texte rédigé dans une écriture étrange. Les illustrations attirent particulièrement l'attention de l'antiquaire : biologie, astronomie, herbier, cosmologie, pharmacologie... Le plus étonnant est que parfois le texte fait parti intégrante des dessins ou s'étire en forme géométrique sur une double page. On a pu, grâce à ces représentations, notamment les robes et coiffures des personnages, émettre une hypothèse de datation : Ce manuscrit aurait été conçu entre 1450 et 1520. Cette évaluation est conforté par l'analyse au carbone 14 effectuée en 2011. Mais le plus troublant reste cette écriture non définie qui semble codée mais présentant une grande régularité dans la structure. Voynich demeure incapable de le déchiffrer.

800px-Voynich_Manuscript_(135)

L'antiquaire en conclut que le manuscrit contient des informations de la plus haute importance comme des découvertes scientifiques ou alchimiques qui, à l'époque, devaient valoir à leur auteur une condamnation pour hérésie. Voynich envoie donc des copies à divers spécialistes et même, pour mettre toutes les chances de son côté, aux services secrets qui ont dans leurs services des cryptanalystes réputés. Mais personne ne semble être en mesure de décoder ce texte. Les illustrations ne donnent pas plus d'indices car les plantes et les diagrammes astrologiques restent impossible à identifier. L'intérêt de la sphère spécialisée est à son comble lorsque en 1921, William R. Newbold, qui est professeur de philosophie à l'université de Pennsylvanie, publie les résultat de son enquête. En examinant le texte, il a décelé des signes microscopiques d'une écriture abrégée. Le déplacement de chaque lettre produit un texte en latin qui traiterait de la vie organique. On serait alors en présence de données scientifiques supposées émaner de Roger Bacon un moine franciscain. Dix ans plus tard, peu ed temps après le décès de Newbold, son ancien confrère le professeur John Manly arrive à des conclusions toutes autres : selon lui, l'écriture abrégée ne serait que des résidus ou des déchirures du parchemin. Il en déduisit que Newbold avait procédé à l'interversion des lettres selon un procédé obscur et que le résultat ne restait que le fruit du hasard.

800px-Voynich_Manuscript_(167)

De nombreuses autres tentatives de décryptages furent effectuées au cours des décennies suivantes, mais même les systèmes informatiques les plus récents n'ont pu, à l'heure actuelle, percer le mystère du code du manuscrit de Voynich. Ce dont on est à peu prêt sûr en revanche, c'est qu'il n'y a eu qu'un seul rédacteur, car récemment, un expert en écriture a donné ses conclusions : une seule personne a écrit le livre. Au final, l'impression générale généré par l'ouvrage suggère qu'il devait servir de pharmacopée ou de référence pour de la médecine médiévale.

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Commentaires
S
Super intéressant… Je viens de lire un livre qui parle de ce manuscrit ( et en plus qui était top, à la Dan Brown, je ne l’ai pas lâché) L’auteur y livre sa théorie, apparemment inédite et j’avoue qu’elle est plausible. Pour ceux qui seraient intéressés, le livre s’appelle Voynich Code ( écrit par J. King)
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